Les box internet, quelles qu'elles soient, ne fournissent pas un Wifi de qualité. Que ce soit en termes de portée du signal ou de régularité, elles sont souvent insuffisantes pour un usage optimal.
Une des solutions consiste à désactiver la gestion Wifi de la box et la remplacer par un routeur externe plus performant. Il existe une large gamme de routeurs Wifi, et si un modèle haut de gamme (entre 150 et 400 euros) fait parfaitement l'affaire, un routeur plus abordable peut déjà surpasser les performances des box internet actuelles.
Ne souhaitant pas investir une somme importante pour un simple routeur Wifi, j'ai opté pour un modèle économique : le TL-WR841N de TP-Link, trouvé chez Électro Dépôt.
Dès le déballage et l'installation, j'ai rapidement constaté que le routeur ne fonctionnait pas correctement, voire pas du tout. Bien qu'il s'allume, son transformateur émettait un bruit de grillon, et le Wifi était totalement inopérant. Plutôt ennuyeux quand l'objectif était justement de remplacer une installation Wifi inefficace !
Je retourne donc au magasin pour demander un remboursement, mais celui-ci m'est instantanément refusé.
Selon la personne du service après-vente (SAV) :
« La loi a changé ! {...} Avec la loi Macron, le délai de remboursement est passé de 7 à 14 jours, mais uniquement pour les achats en ligne et le démarchage à domicile. Le remboursement n'est pas applicable en magasin ! »
Puis elle conclut avec une maxime bien sentie :
« Nul n'est censé ignorer la loi ! »
Ce à quoi j'ai répondu :
« Nul n'est censé réinterpréter la loi ! »
Car oui, si la loi a bien été modifiée, la vendeuse s'est trompée sur des points essentiels.
Effectivement, la loi Hamon (et non la loi Macron) a bien étendu le délai de rétractation à 14 jours pour les achats en ligne ou à domicile. Cependant, ce droit de rétractation n'est pas ce que je revendiquais.
Mon recours était fondé sur un vice caché ou une non-conformité du produit, et pour cela, c'est le Code civil qui s'applique :
Article 1641 :
« Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus. »
Article 1644 :
« Dans le cas des articles 1641 et 1643, l'acheteur a le choix de rendre la chose et de se faire restituer le prix, ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix. »
Ce qui signifie que, si le produit est défectueux, je suis en droit d'exiger un remboursement.
D'ailleurs, les conditions générales de vente (Électro Dépôt) parlent bien de « résolution de la vente », ce qui, en langage plus clair, signifie... remboursement.
Après une plaidoirie improvisée, je n'ai obtenu qu'un avoir (puisqu'il n'y a pas de caisse au SAV d'Électro Dépôt).
Mais en passant par une caisse du magasin, j'ai pu exiger un remboursement, cette fois sans difficulté. Cela dit, l'amabilité de la caissière n'était manifestement pas incluse dans la transaction...
De Martiny le 26-11-2016 à 18:52 | |
Super article Bilou ! ? C’est bien expliqué parce que c’est toujours flou quand on a un pépin pour faire joué la garantie, je ne savais pas qu’on pouvait exigé le remboursement. Parce que les avoirs c’est migion mais ça t’oblige a acheter dans le magasin ? |
De | |
En réponse à Martiny : Merci 🙂 oui je sais, c’est exaspérant les avoirs |
De paulsonne le 29-11-2016 à 09:10 | |
A ça oui a electro depot de colombiers au sav c est pas des pro il mon pris la tête avec un téléphone qua jamais marché meme après retour sav ? jirai plus chez eu !! |
De Nathalie le 09-04-2019 à 15:43 | |
Merci Bilou de tes super conseils ! Il m’est arrivé la même chose mais ils ont voulu savoir à Darty ? |
De | |
En réponse à Nathalie : Merci 🙂 malheusement je crois que Darty a la palme de plus mauvais sav o.O |