artisans du copier-coller ! Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui fâche : les sites WordPress qui pompent automatiquement les articles des autres sans rien foutre. Et comme on est dans une ambiance bon enfant, on va appeler ça… Des pipes pour les feignants !
Le principe du pompage automatique (et éhonté)
Si vous avez un site WordPress, vous savez sûrement qu’il existe des milliers de plugins pour ajouter des fonctionnalités sympas. Certains permettent de personnaliser son design, d’autres d’optimiser son référencement… et puis il y a ceux qui permettent de voler le contenu des autres en toute tranquillité. C’est ici qu’entre en scène WP Pipe, un plugin qui permet de récupérer automatiquement des articles via des flux RSS pour les republier sur son propre site. Oui, vous avez bien lu : ça aspire, ça recrache, et hop ! Ni vu ni connu, j’t’embrouille.
Pourquoi c’est un problème ?
Parce que c’est du vol. Purement et simplement. Ces sites qui récupèrent du contenu via des pipes RSS et le publient automatiquement sans rien apporter de plus sont les équivalents numériques du type qui recopie tes devoirs en classe et finit avec une meilleure note que toi. Pire encore, ils peuvent parfois être mieux référencés que le site d’origine (merci Google et ses algorithmes facétieux), ce qui signifie que les vrais auteurs perdent du trafic, et donc potentiellement de l’argent, de la visibilité et du référencement naturel. Un petit bonjour à tous les agrégateurs parasites qui vivent sur notre dos !
WordPress et ses plugins : une bénédiction… et une malédiction
WordPress, c’est quand même la star des CMS. Plus de 43% des sites web tournent sous ce moteur infernal, ce qui en fait une machine ultra-populaire mais aussi une cible de choix pour tous les bricoleurs du dimanche qui veulent un site sans trop d’efforts. Et parmi les plus de 60 000 plugins disponibles, certains sont là pour nous faciliter la vie, tandis que d’autres sont clairement des outils de paresse assistée.
Les plugins, c’est simple : ce sont des morceaux de code additionnels qui permettent d’ajouter des fonctionnalités à WordPress sans avoir besoin de coder soi-même. C’est un peu comme les mods dans les jeux vidéo : parfois génial, parfois complètement pété. Dans le cas de WP Pipe et ses cousins, on est clairement sur du game-breaking exploit.
Le cas WP Pipe : le siphon des enfers
Ce plugin a une mission simple : il aspire des flux RSS et republie le contenu en mode automatique. Alors oui, on peut se dire que c’est pratique pour faire de la veille ou du curating de qualité… sauf que non ! Parce que dans 99% des cas, les feignasses qui utilisent ça ne prennent même pas la peine de citer leurs sources ou d’ajouter une valeur ajoutée. Résultat : des centaines de sites-poubelles qui tournent en boucle avec du contenu dupliqué et qui pourrissent l’écosystème du web.
Comment lutter contre ces pompages automatisés ?
Si vous êtes créateur de contenu et que vous voulez éviter que vos articles se fassent siphonner par des feignasses, voici quelques astuces :
- Désactiver le flux RSS si vous n’en avez pas une utilité essentielle.
- Ajouter des balises "canonical" pour dire à Google que votre site est la source originale.
- Placer des liens internes et des références dans vos articles pour que même en cas de vol, votre site soit crédité.
- Surveiller votre contenu avec des outils comme Copyscape pour traquer les copieurs.
- Signaler les abuseurs à Google via le formulaire DMCA.
Conclusion : des pipes, oui, mais pas pour pomper les autres !
On ne va pas se mentir, WordPress est une merveille, mais c’est aussi un terrain de jeu pour les profiteurs qui préfèrent aspirer le travail des autres plutôt que de créer du contenu original. WP Pipe et ses semblables sont des outils qui auraient pu être utilisés intelligemment… mais qui sont trop souvent détournés pour de la pure fainéantise numérique.
Alors un conseil : si vous voulez faire un site, bossez un peu. Parce que dans le web comme ailleurs, personne n’aime les feignasses qui se contentent de pomper les autres sans rien donner en retour.
Allez, sur ce, je vais aller boire un café… fait maison, lui aussi !
